Black Rot

Câbles électriques, bandes magnétiques de VHS.
40*40*50 cm

2015

Un paysage sombre et étincelant,  réalisé à partir de câbles électriques et bandes magnétiques de VHS, choix de matériaux peu prosaïque. Des objets désuets intrinsèques à un quotidien d’une société de masse soumis à la technique du tricot qui oscille entre oubli et réactualisation.

Ici, la forme prenant naissance d’un socle de câbles électriques s’érige vers le haut défiant ses propriétés initiales. Un jeu d’entrelacs larges et rigides soutient des mailles serrées et rondes de 6 cônes sculpturaux où matières vulgaires adoptent une abstraction totale tout en adoptant une posture chimérique, telle l’expansion d’un organisme vivant.

Black Rot ou pourriture noire, mentionne ce parallèle entre un champignon pathogène capable de nécroser un végétal en croissance et une société de consommation dévorant notre quotidien en insufflant des besoins et en élaguant d’autres.

Sandrine Métriau